Walter Fahrer

Walter Fahrer fréquente l’école des Beaux-Arts de Buenos-Aires, puis débute professionnellement en 1957. En tant qu’illustrateur, il conçoit différentes couvertures de Titbits et Puño Fuerte pour l’éditorial Lainez. En 1958, chez ce même éditeur, il entreprend sa première bande dessinée intitulée Tee Howard. Il enchaîne avec plusieurs récits d’Ernie Pike scénarisés par Hector German Oesterheld et publiés dans Hora Cero aux éditions Frontera.

En 1959, il participe à la création du mensuel de guerre Fuego où il dessine à nouveau sur ses propres scénarios. Chez Abril, il réalise Nat Mandel, une série parue dans Misterix et Royo Rojo. En 1960, il illustre des couvertures et plusieurs histoires complètes chez Divito, puis travaille à nouveau pour Frontera. De 1960 à 1961, il alterne les voyages (Brésil) et différentes réalisations BD.

En 1962, il part avec Hugo Pratt pour l’Europe. Après plusieurs courtes histoires pour la Casa Universo de Milan, il collabore, de la fin 1963 au milieu des années 1970, avec l’agence de presse Opera Mundi. Il dessine alors pour L’Aurore, le Parisien Libéré, France-Soir de nombreuses bandes quotidiennes comme : Le Roi de Paris, Au Fond du Gouffre, Les Dames de Croix Mort, La Dame de l’Ouest, Les Indes Noires, Le pays d’où on ne revient jamais, La Belle de Port au prince, Mandrin, Lady Stanhope, Fournier Sarlovèze, Aliénor d’Aquitaine (Destins hors-série, texte de A. et S. Golon), OSS 117.

Parallèlement, il trouve le temps de faire un séjour aux États-Unis et de retourner en Argentine où il réalise quelques séries pour l’Editorial Columba. En 1971, il entre au journal Tintin. Après divers récits historiques : Mona Lisa, Benvenuto Cellini, La Camisole de Boulogne.

Il signe ensuite son œuvre la plus personnelle, Gato Montes (Dargaud) avant de réaliser Mon nom n’est pas Wilson (Casterman) dans les années 2000. Walter Fahrer vit en Corse, à Porto-Vecchio.

Walter Fahrer a participé au festival de la BD d’Ajaccio en 2007.

Quelques-uns de ses albums.

Quelques dédicaces réalisées à Ajaccio.