Après le Bac, Nicolas Nemiri suit les cours des Beaux Arts d’Angoulême pendant trois ans. Il retient surtout de ces années, sa rencontre avec Dominique Bertail et Marc Rigoux, des amis qui le suivent toujours aujourd’hui.
Nicolas Nemiri a 20 ans, son diplôme en poche, et envie de goûter à autre chose. Il arrête donc de dessiner pendant deux ans et vit de petits boulots. Il réalise bien quelques illustrations pour des magazines de mode japonaise mais ne s’investit pas dans une carrière de dessinateur. Inquiète de cette échappée, sa maman envoie en 1998 ses dessins aux Éditions Glénat. Jean David Morvan les découvre et adresse une lettre à leur auteur pour lui proposer de travailler avec lui. Nicolas est enthousiaste mais refuse néanmoins de dessiner Reality show, qui ne l’inspire pas, pour finalement choisir un triptyque Je suis morte, dont le premier tome est paru chez Glénat.
À cette même époque, Jean David a déjà le projet de Hyper l’hippo qui prend naissance quelques années tard aux Éditions Delcourt. Il s’agit de sa première œuvre jeunesse.
Nicolas Nemiri est un grand amateur de manga et de japanimation (Samouraï Shamploo, Mind Games). Il a surtout été marqué par le travail d’Otomo mais apprécie également la lecture de Tajima (MPD Psycho, Pika), Umezu (L’École emporté, Glénat), de Samura (L’habitant de l’infini, Sakka) et de la série Coq de combat (Delcourt/Akata). Il déclare lire aujourd’hui plus de mangas que de bandes dessinées franco-belge. Nicolas se dit même un peu otaku. Il participe d’ailleurs à de nombreux dessins animés pour des studios Chinois et Français.
En bande dessinée, il collabore à de nombreux ouvrages collectifs (Edge II, Interfaces I & II, Bob Dylan revisited, Les autres gens, etc..) aux côtés des plus grands dessinateurs actuels.
Quelques-uns de ses albums.