Et bien heureusement il devint scénariste, pas dessinateur… Telle pourrait être une belle épitaphe !
Né au siècle dernier au même endroit que Napoléon, Nicolas Antona n’a de commun avec lui, outre l’origine (et la taille ?), que le fait d’être monté à Paris. Pas par rêve de grandeur, par amour et pour enseigner… Élevé à Récré A2, il regrette la disparition de Goldorak et ses amis, même si les Chevaliers du Zodiaque l’ont maintes fois tenu éveillé des nuits entières.
Ses influences ont été diverses, de Thorgal à Storm de Don Lawrence en passant par Gai Luron, Raymond Calbuth, les X-Men de Chris Claremont entre autres… Mais rien ne surpassera la maestria des 7 vies de l’épervier. Merci à Cothias et Juillard ! Sa devise ? Il l’emprunte à Napoléon : « l’imagination gouverne le monde ! ».
Il signe en janvier 2016 un album, La Tristesse de l’éléphant, aux éditions des Enfants Rouges avec la dessinatrice Nina Jacqmin. Puis d’autres sont furent publiés avec plusieurs dessinateurs, comme Lady Whitechapel, Nihasa, Prima mater et Le Fleuriste.
Nicolas Antona a participé au festival de la BD d’Ajaccio, en 2017.
Quelques-unes de ses BD.