Hugues Micol est attiré très tôt par le dessin et fait ses premiers pas dans la bande dessinée à l’âge où d’autres jouent aux billes. Influencé par Jean Giraud, Pratt et plus tard, Munoz, il délaisse pendant quelques années la BD pour se consacrer aux arts graphiques. Il entre alors en 1988 à l’ESAG de Paris (École Supérieure des Arts Graphiques), puis devient illustrateur free-lance.
Il débute sa carrière d’auteur dans le secteur jeunesse grâce à un simple envoi de planches chez Nathan. Après une parenthèse de plusieurs années ponctuées de nombreux voyages en Irlande, de « bouffes italiennes » et bercé par les mélodies de Tom Waits, Micol revient à ses premières amours, la bande dessinée. Dans ce domaine, sa rencontre avec Jean-Louis Capron est déterminante. Ce dernier, enthousiasmé par le travail de Micol, insiste pour établir un projet commun. Micol accepte, et de leur collaboration, va naître le western délirant de Chiquito la Muerte : sur le scénario déjanté de Capron, Micol fait éclater son talent et l’originalité de son style.
Le retour de Mananifek est donc le premier album d’une série de sept volumes, et le point de départ d’une série parallèle qui contera les aventures de tous les personnages secondaires de Chiquito la Muerte.
En 2017, il reçoit le Prix Töpffer international pour Scalp, la funèbre chevauchée de John Glanton et de ses compagnons de carnage. En Mai 2019, il publie ses œuvres Americana aux 16e Rencontres du 9e Art d’Aix-en-Provence. En 2021 à Angoulême il reçoit le Prix Goscinny du scénario.
Hugues Micol a participé au festival de la BD d’Ajaccio, en 2006.
Quelques-uns de ses albums.
Quelques dédicaces réalisées à Ajaccio.