Né en 1956, Philippe Adamov découvre dans les années 1960, la bande dessinée à travers les univers de Paul Cuvelier, de Jijé ou Harold Foster. Après des études à l’École Estienne, il intègre, à Angers, les Studios René Laloux comme stagiaire décorateur. Il y a passera trois années. Mais sa rencontre avec Moebis, sa référence absolue, déterminera ses choix artistiques. Dès lors, le dessinateur s’illustrera dans la SF.
En 1978, à Paris, il se lance dans l’illustration, travaillant pour plusieurs éditeurs, parmi lesquels Casterman, Robert Laffont ou Le Masque. En 1983 il collabore à la création d’une BD avec Xavier Seguin pour le journal Okapi. Si elle ne paraîtra jamais en album, elle lui permettra néanmoins d’attirer l’œil avisé d’Henri Filippini, directeur de collection aux Éditions Glénat.
En 1985, avec Patrick Cothias, il fonde la série historique Le Vent des dieux, avant de se lancer dans la grande saga de SF, Les Eaux de Mortelune, laquelle s’impose vite comme un classique du genre.
Toujours chez Glénat, il enchaîne seul, en 1992, le titre Dayak, une trilogie qui se déroule en Afrique. Avec Jean Dufaux, qu’il rencontre en 1999, il publie L’Impératrice rouge, qui met en scène une lutte acharnée pour le pouvoir dans une Russie post-apocalyptique. Les deux auteurs s’attelleront, en 2012, à Dakota, une histoire inspirée de l’univers des super-héros. Le deuxième tome paraîtra quatre ans plus tard, en 2016.
Entre les deux titres, Philippe Adamov a dessiné la trilogie La Malédiction de Zener. Un thriller mâtiné de psychologie et d’ésotérisme, prologue du troisième roman de l’auteur du Concile de pierre. Philippe Adamov est décédé est 2020 à l’âge de 63 ans.
Philippe Adamov a participé au festival de la BD d’Ajaccio, en 2003.
Quelques-unes de ses BD.
Une de ses dédicaces réalisée à l’occasion du festival.